PENSER LE NÉOCAPITALISME. Vie, capital et aliénation
Stéphane Haber
352 pages, 22 €
ISBN 978-2-35096-075-3
Depuis les années 1980, un nouveau type d’organisation économique s’est imposé à nos sociétés, porté par les idéologies et les politiques néolibérales, soutenu par la mondialisation : le néocapitalisme. Si de nombreux travaux ont examiné les causes et les effets d’une telle mutation, Stéphane Haber propose une enquête critique plus générale sur les concepts et les hypothèses guidant l’analyse des formes et des forces à l’œuvre dans la phase actuelle du capitalisme : quels sont les traits spécifiques du néocapitalisme ? Quelle ontologie sociale se trouve impliquée dans la mise en évidence de ses tendances propres ? Sur quelles bases peut s’appuyer la critique de ce néocapitalisme ? En fin de compte, l’ambition de dépasser le capitalisme reste-t-elle légitime ? Toutes ces questions travaillent profondément la théorie sociale contemporaine. Il s’agit ici de prouver, pour renouveler la philosophie politique, que la stratégie théorique la plus féconde consiste à comprendre le capitalisme et le néocapitalisme en fonction du modèle des puissances aliénées, détachées de la vie et poursuivant aveuglément leur propre expansion. Mais, bien que ces puissances réclament et obtiennent de nombreuses complicités du côté de la vie, elles ne forment pas encore un système absolu qui ne laisserait plus aucune place à l’action et à la liberté.
Stéphane Haber
352 pages, 22 €
ISBN 978-2-35096-075-3
Depuis les années 1980, un nouveau type d’organisation économique s’est imposé à nos sociétés, porté par les idéologies et les politiques néolibérales, soutenu par la mondialisation : le néocapitalisme. Si de nombreux travaux ont examiné les causes et les effets d’une telle mutation, Stéphane Haber propose une enquête critique plus générale sur les concepts et les hypothèses guidant l’analyse des formes et des forces à l’œuvre dans la phase actuelle du capitalisme : quels sont les traits spécifiques du néocapitalisme ? Quelle ontologie sociale se trouve impliquée dans la mise en évidence de ses tendances propres ? Sur quelles bases peut s’appuyer la critique de ce néocapitalisme ? En fin de compte, l’ambition de dépasser le capitalisme reste-t-elle légitime ? Toutes ces questions travaillent profondément la théorie sociale contemporaine. Il s’agit ici de prouver, pour renouveler la philosophie politique, que la stratégie théorique la plus féconde consiste à comprendre le capitalisme et le néocapitalisme en fonction du modèle des puissances aliénées, détachées de la vie et poursuivant aveuglément leur propre expansion. Mais, bien que ces puissances réclament et obtiennent de nombreuses complicités du côté de la vie, elles ne forment pas encore un système absolu qui ne laisserait plus aucune place à l’action et à la liberté.
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