ÉVASION DU JAPON. Cinéma japonais des années 1960
Mathieu Capel
416 pages, 22 €
ISBN 978-2-35096-112-5
La décennie 1960 est une période d’intenses bouleversements dans l’histoire du cinéma japonais. Une nouvelle génération de cinéastes s’impose et se démarque des « grands maîtres » des années 1930 et 1950 ; à mesure que les plateformes de production se diversifient, les grands studios voient s’effriter leur monopole sur l’industrie des loisirs. L’heure est à la libération sexuelle, à la contestation politique, aux mouvements citoyens : climat libertaire propice aux irrévérences, dont le monde cinématographique se fait l’écho. Cette nouvelle et turbulente jeunesse du cinéma ne correspond pas à un simple phénomène démographique. Pour Oshima, Yoshida ou Matsumoto, le renouvellement passe par la redéfinition du rôle du cinéaste et de la façon dont il « agit » le monde. La tâche est d’autant plus urgente que la nouvelle prospérité des années 1960, célébrée en grande pompe par les Jeux Olympiques de Tokyo, semble dissiper les angoisses de la guerre et de l’après-guerre. Les cinéastes de la nouvelle génération s’orientent vers d’autres modèles théoriques et esthétiques, aptes à rendre compte de la société de consommation et de communication de masse. C’est cette grande mutation qu’Évasion du Japon propose d’explorer.
Mathieu Capel
416 pages, 22 €
ISBN 978-2-35096-112-5
La décennie 1960 est une période d’intenses bouleversements dans l’histoire du cinéma japonais. Une nouvelle génération de cinéastes s’impose et se démarque des « grands maîtres » des années 1930 et 1950 ; à mesure que les plateformes de production se diversifient, les grands studios voient s’effriter leur monopole sur l’industrie des loisirs. L’heure est à la libération sexuelle, à la contestation politique, aux mouvements citoyens : climat libertaire propice aux irrévérences, dont le monde cinématographique se fait l’écho. Cette nouvelle et turbulente jeunesse du cinéma ne correspond pas à un simple phénomène démographique. Pour Oshima, Yoshida ou Matsumoto, le renouvellement passe par la redéfinition du rôle du cinéaste et de la façon dont il « agit » le monde. La tâche est d’autant plus urgente que la nouvelle prospérité des années 1960, célébrée en grande pompe par les Jeux Olympiques de Tokyo, semble dissiper les angoisses de la guerre et de l’après-guerre. Les cinéastes de la nouvelle génération s’orientent vers d’autres modèles théoriques et esthétiques, aptes à rendre compte de la société de consommation et de communication de masse. C’est cette grande mutation qu’Évasion du Japon propose d’explorer.
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