L'ÉNIGME RÉVOLUTIONNAIRE
Federico Tarragoni
336 pages, 22 €
ISBN 978-2-35096-118-7
Si l’on en croit de nombreuses analyses médiatiques, scientifiques ou profanes des révolutions en cours, du monde arabe à l’espace postsoviétique, de la Grèce à l’Espagne, en passant par l’Amérique latine, la révolution est terminée. Pire : si elle est terminée, c’est en fait qu’elle n’a jamais eu lieu. Ceux qui y ont cru, ceux qui continuent d’y croire, sont des dupes, victimes d’une propagande d’État.
Ce livre se propose au contraire de penser l’objet « révolution en cours », de construire son concept au ras de l’expérience, en rupture avec les approches sociologiques surplombantes. D’où un double parti pris : penser la révolution à partir des subjectivités qui s’y façonnent, dans un brouillage des identités sociales – c’est précisément ce brouillage qui explique l’incompréhension de la sociologie face à ce qui se joue dans des processus révolutionnaires ; ensuite, penser la révolution à partir non d’un exemple, mais d’un cas – celui du Venezuela contemporain – susceptible d’éclairer d’autres « révolutions en cours » et de rendre intelligibles les rapports à soi, au politique et au temps qui s’élaborent dans ce type de processus. En tentant de repenser la place et le statut du concept de révolution, il s’agit donc de percer à jour « l’énigme révolutionnaire ».
Federico Tarragoni
336 pages, 22 €
ISBN 978-2-35096-118-7
Si l’on en croit de nombreuses analyses médiatiques, scientifiques ou profanes des révolutions en cours, du monde arabe à l’espace postsoviétique, de la Grèce à l’Espagne, en passant par l’Amérique latine, la révolution est terminée. Pire : si elle est terminée, c’est en fait qu’elle n’a jamais eu lieu. Ceux qui y ont cru, ceux qui continuent d’y croire, sont des dupes, victimes d’une propagande d’État.
Ce livre se propose au contraire de penser l’objet « révolution en cours », de construire son concept au ras de l’expérience, en rupture avec les approches sociologiques surplombantes. D’où un double parti pris : penser la révolution à partir des subjectivités qui s’y façonnent, dans un brouillage des identités sociales – c’est précisément ce brouillage qui explique l’incompréhension de la sociologie face à ce qui se joue dans des processus révolutionnaires ; ensuite, penser la révolution à partir non d’un exemple, mais d’un cas – celui du Venezuela contemporain – susceptible d’éclairer d’autres « révolutions en cours » et de rendre intelligibles les rapports à soi, au politique et au temps qui s’élaborent dans ce type de processus. En tentant de repenser la place et le statut du concept de révolution, il s’agit donc de percer à jour « l’énigme révolutionnaire ».
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