1915, LE GÉNOCIDE ARMÉNIEN
Hasan Cemal
288 pages, 23 €
ISBN 978-2-35096-106-4
La déportation et le massacre des Arméniens en 1915, la question de leur reconnaissance et les débats relatifs à l’effondrement de l’Empire ottoman, cette période de la Première Guerre mondiale où les terres impériales ont subi des attaques conjointes de la part des Alliés et de la Russie tsariste n’ont cessé d’agiter la Turquie depuis sa fondation. En 2005, des versions antinomiques de l’Histoire se font face lorsqu’un groupe d’intellectuels turcs se prononce pour la reconnaissance du génocide.
Parmi eux, Hasan Cemal, petit-fils du dernier ministre de la Marine et gouverneur de Syrie en 1916-1918, Djemal Pacha (1872-1922), considéré comme l’un des instigateurs du génocide. Il a choisi de raconter ici son expérience individuelle et familiale. Ce livre, qui a fait grand bruit en Turquie, retrace aussi le parcours d’un homme de gauche qui, d’Erevan aux États-Unis en passant par la France, dans la diaspora arménienne, désire tendre la main et rendre hommage à son ami Hrant Dink, le journaliste à l’origine de ce processus, qui fut assassiné en 2007. Un essai essentiel dans une démarche inaugurée il y a dix ans et qui entend prendre en compte la part arménienne du peuple de Turquie.
Hasan Cemal
288 pages, 23 €
ISBN 978-2-35096-106-4
La déportation et le massacre des Arméniens en 1915, la question de leur reconnaissance et les débats relatifs à l’effondrement de l’Empire ottoman, cette période de la Première Guerre mondiale où les terres impériales ont subi des attaques conjointes de la part des Alliés et de la Russie tsariste n’ont cessé d’agiter la Turquie depuis sa fondation. En 2005, des versions antinomiques de l’Histoire se font face lorsqu’un groupe d’intellectuels turcs se prononce pour la reconnaissance du génocide.
Parmi eux, Hasan Cemal, petit-fils du dernier ministre de la Marine et gouverneur de Syrie en 1916-1918, Djemal Pacha (1872-1922), considéré comme l’un des instigateurs du génocide. Il a choisi de raconter ici son expérience individuelle et familiale. Ce livre, qui a fait grand bruit en Turquie, retrace aussi le parcours d’un homme de gauche qui, d’Erevan aux États-Unis en passant par la France, dans la diaspora arménienne, désire tendre la main et rendre hommage à son ami Hrant Dink, le journaliste à l’origine de ce processus, qui fut assassiné en 2007. Un essai essentiel dans une démarche inaugurée il y a dix ans et qui entend prendre en compte la part arménienne du peuple de Turquie.
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